
Résumé :
« Les Cinq n’étaient pas des héros. Ils étaient des survivants. Et parfois, pour survivre, il faut trahir, sacrifier et se perdre dans l’ombre. »
« Dans un monde où la mort rôde à chaque coin de rue, il n’y a pas de place pour la douceur. Pourtant, c’est dans la cruauté des ténèbres que naissent les plus belles solidarités. »
Dans le royaume d’Ursinth, les Cinq, les plus redoutés des hors-la-loi, rencontrent Tige, une jeune survivante de la Calamité, marquée comme eux par d’étranges stigmates. Leur rencontre inattendue pourrait bien bouleverser le destin de tout un royaume.
Pendant que la Compagnie d’Hiver mobilise ses recrues les plus talentueuses pour retrouver ces fugitifs sur une piste réputée introuvable, une assassine de Tesibaie se lance à la recherche d’un mystérieux conspirateur. Peu à peu, un lien invisible se tisse entre toutes les personnes touchées par la Calamité…
Mon avis
Franchement, j’ai adoré. On sent clairement que l’auteur s’inspire de grandes sagas de fantasy, mais il le fait super bien. Il arrive à créer un univers dense, riche, avec ses propres codes, sans jamais nous noyer dans des tonnes d’infos. Oui, c’est complexe par moments, mais on ne décroche pas grâce à un style d’écriture qui reste fluide, vivant, presque cinématographique.
Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la manière dont les points de vue s’enchaînent. On passe souvent d’un personnage à l’autre, mais ça ne m’a jamais perdu. Au contraire, j’avais vraiment l’impression d’avoir une vue d’ensemble sur l’histoire, comme si je suivais chaque pièce d’un grand jeu d’échecs.
L’auteur parvient, grâce à sa plume, à créer un lien fort entre le lecteur et certains personnages. Tige en particulier m’a profondément marqué. Son développement, tout comme ses relations avec Grison, Linus et Ellis, est d’une richesse émotionnelle rare. Plus on avance dans le récit, plus on ressent leurs émotions, leurs doutes, et le poids de leurs choix.
Par moments, certains aspects de la Calamité m’ont fait penser aux Cavaliers de l’Apocalypse, ce qui donne un côté épique et presque mythique à l’univers.
La dernière partie monte en intensité, on sent que les choses s’emballent, et la fin… eh bien, elle m’a clairement donné envie de lire une suite. Il reste des zones d’ombre, des personnages qu’on n’a pas envie de quitter. Et surtout, de l’émotion. Beaucoup d’émotion.
Conclusion
Un vrai bon moment de lecture. Si vous aimez la fantasy à la Robin Hobb ou Robert Jordan, avec de l’émotion, de l’action et des personnages forts, foncez. Les Cinq m’a vraiment surpris, et j’espère qu’on aura droit à une suite bientôt. Tige me manque déjà !